Enfilés sous la pluie, même Guy Roux se marre.

Sous une pluie battante qui n’a rien arrangé à l’ambiance déjà morose, le Stade Brestois a pris l’eau… au sens propre comme au figuré. Auxerre a fait ce qu’on appelle un enfilage en bonne et due forme : 3-0, et les Ti-Zefs n’ont rien vu venir. Eric Roy, le coach de Brest, avait l’air aussi perdu dans les tribunes que son équipe sur le terrain. Pendant ce temps, Guy Roux était tout sourire, regardant son Auxerre rouler sur Brest sans pitié.

"On peut parler d’un non-match", a lâché le capitaine brestois Brendan Chardonnet. Traduction : "On s’est fait enfiler de A à Z". Il faut dire que Brest a montré autant d’agressivité qu’une mouette face à une tempête. Auxerre, de son côté, n’a fait qu’une bouchée d’une équipe qui venait pourtant de fêter de belles victoires en Ligue des Champions et contre Toulouse. Mais là, c’était un autre niveau d'enfilage, et Brest n'a jamais semblé en mesure de réagir.

Le show auxerrois a démarré avec Lassine Sinayoko, qui a trouvé Elisha Owusu pour ouvrir la marque (26’). Juste après, Sinayoko a obtenu un penalty transformé par Jubal (37’). Si à ce moment-là les Brestois pensaient déjà avoir touché le fond, Hamed Traoré a décidé de les enfoncer encore un peu plus avec un but à la 59e minute qui a mis tout le monde d’accord. Pas besoin de coup de grâce, Brest était déjà bien couché.

"On n’a pas été assez agressifs", s’est justifié Chardonnet. Traduction : Auxerre nous a enfilé sans forcer. Et ça, même sous une pluie battante, c’est difficile à avaler.

Après cette défaite, Brest a quatre jours pour éviter de se faire enfiler une nouvelle fois en Autriche face à Salzbourg. Sinon, Eric Roy et son équipe risquent de rester trempés pendant un moment…