L'Alsace, terre d'enfilage pour les Marseillais

Marseille pensait peut-être pouvoir renverser la vapeur chaque week-end, mais à Strasbourg, les Alsaciens leur ont bien montré que toutes les remontadas ne se terminent pas comme à Lyon. 1-0, et voilà les Phocéens qui repartent la queue entre les jambes après une prestation à oublier… surtout en première mi-temps.

L'OM a été clairement en mode sieste dès le coup d’envoi, et les Strasbourgeois n’ont pas attendu pour les enfiler. Diego Moreira, servi par un Sebastian Nanasi en feu, a planté le seul but du match juste avant la pause (40e), un coup de massue pour les hommes de Roberto De Zerbi. Et là, on a senti que le retour sur terre allait être dur pour les Marseillais, habitués aux retournements de situation de dernière minute.

Geronimo Rulli, le gardien marseillais, a fait de son mieux pour sauver les meubles, multipliant les arrêts, mais quand toute une équipe se fait enfiler en première mi-temps, même Superman n’aurait rien pu faire. Strasbourg a dominé et fait douter l’OM, qui a clairement laissé son jeu au vestiaire pendant 45 minutes.

Alors oui, après la pause, on a vu l’OM se réveiller, surtout avec l’entrée d’Adrien Rabiot (62e) qui a apporté un peu de peps, mais c’était déjà trop tard. À courir après le score, les Marseillais ont épuisé leurs forces pour finalement se heurter à un Djordje Petrovic infranchissable côté strasbourgeois. Strasbourg, avec son deuxième succès de la saison, montre qu’il ne faut jamais sous-estimer un club qui sait enfiler ses adversaires à la maison.

Et pour Marseille ? C’est le premier accroc de la saison. Une défaite qui fait mal, surtout quand Monaco et le PSG commencent à creuser l’écart. Les Marseillais gardent leur place sur le podium, mais attention : l’enfilage pourrait devenir une habitude s’ils continuent à jouer à mi-régime.

Moralité : Strasbourg a prouvé qu’à la Meinau, on n’attend pas les miracles marseillais pour enfiler le match. Marseille, quant à eux, ont juste pris une leçon d’humilité… et d’enfilage en bonne et due forme.